C’est un métier dont on entend rarement parler. Et encore moins râler. Pour preuve, c’est la première fois que les égoutiers de la métropole de Clermont-Ferrand se mettent en grève. « C’est bien que le ras-le-bol est là », livre Fabrice, 48 ans, égoutier depuis 2019. Un métier qui, selon les principaux concernés, manque de reconnaissance. Au quotidien, les égoutiers sont chargés de l’entretien du réseau collectif d’assainissement. Leur travail permet d’entretenir les infrastructures, les divers réseaux, et limiter les risques d’inondation.
Un manque de considération total
Mais leur métier n’est pas sans risque. « On a une espérance de vie inférieure en tant qu’égoutier », explique Fabrice. « Nous sommes exposés aux gaz d’égouts, nous respirons de la matière fécale, l’hydrocarbure », détaille Dimitri, 35 ans, égoutier depuis dix ans. Une reconnaissance qui n’est pas à la hauteur des dangers de leur travail, estiment les égoutiers.
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